Revue de presseQuand l’hôpital fait école

13 octobre 2017 0 commentaire aiscobam dc-lh hôpital école est-républicain

L’Association d’aide scolaire bénévole aux adolescents malades (Aiscobam), hospitalisés au CHRU ou au centre psychothérapique de Nancy, recherche des enseignants bénévoles.

Créée en 1991 par des enseignants du lycée Poincaré de Nancy pour combler un réel vide, l’association d’Aide scolaire bénévole aux adolescents malades (Aiscobam) a parcouru un chemin dont « s’émerveille » Jean-Noël Chassard. Il fut son premier président et l’un des membres fondateurs. Il était présent fin juin à la célébration officielle des 25 années d’existence du dispositif.

Présidée aujourd’hui par Maryvonne Boisson, l’Aiscobam vient également de faire sa rentrée. Elle permet, chaque année, à près de 250 collégiens et lycéens hospitalisés au CHRU de Nancy ou au Centre psychothérapique de Nancy (CPN) de poursuivre leur scolarité de manière totalement individualisée et adaptée. Entre 1 500 et 2 000 heures de cours sont ainsi dispensées par des enseignants mis à disposition par l’Éducation nationale (deux mi-temps en anglais, en français, en maths et un mi-temps en sport) ainsi qu’un volant d’une soixantaine de professeurs bénévoles.

Éviter les ruptures entre hôpital et convalescence

Un service d’assistance pédagogique à domicile évite également les ruptures entre la fin de l’hospitalisation et la période de convalescence à la maison. C’est en 2012 qu’a été créé le dispositif collège-lycée à l’hôpital, adossé à la cité scolaire Jacques-Callot de Vandœuvre-lès-Nancy : « C’est un parcours pensé de bout en bout avec l’élève, la famille, le personnel médical et les équipes pédagogiques », explique le proviseur de cet établissement, Sylvie Freyermuth.

Pour cette année scolaire, les 180 heures d’enseignement supplémentaires promises par l’Inspection académique en juin ont été débloquées et mises à disposition. Inspection académique qui louait « l’engagement exemplaire » et « l’humanité » des enseignants de l’Aiscobam.

Il reste qu’aujourd’hui, un certain nombre de disciplines ne sont pas couvertes, ou insuffisamment, par manque de bénévoles. Un appel est donc lancé : « Nous manquons d’enseignants en espagnol, histoire-géographie ou encore allemand », énumère Patricia Duchêne, professeur d’anglais et vice-présidente de l’association. 

Source
Marie-Hélène VERNIER, journaliste Est-Republicain

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